Certains consommateurs nous ont téléphoné afin de valider auprès de nous s’il est pertinent de nourrir leur animal présentant des problèmes d’intolérances alimentaires avec une nourriture ayant dans sa composition des plumes traitées afin de devenir digestes. Récemment, la même question me fut posée par un vendeur.
Voici notre réponse : toutes structures telles que les plumes, la fourrure et même la carapace des insectes (composée majoritairement de chitine) sont des structures indigestes pour le carnivore. Cela signifie qu’elles transitent tout au long du tube digestif sans être altérées.
Pour ceux d’entre vous qui possédez un chat, pensez simplement aux boules de poils qui peuvent s’accumuler dans le système digestif de celui-ci lorsqu’il se toilette. Les protéines qui composent les plumes et les poils vont plutôt servir pour faciliter le transit du contenu intestinal.
Les végétaux quant à eux, vont jouer le même rôle que les plumes ou les poils (rôle de transit), à la différence qu’avant de sortir du tube digestif, les fibres végétales auront alimenté les bactéries composant la flore normale intestinale. Les végétaux jouent un double rôle.
Comme une image vaut mille mots, voici des photographies de matières fécales issues de la consommation d'animaux entiers ou partiels. Ces images parlent d’elles-mêmes.
Voici la phrase qui dépasse l’entendement: « Tous les avantages du cru et des croquettes dans la même recette! » Une telle affirmation pour caractériser un produit déshydraté dénote, selon moi, un manque de respect pour la clientèle, comme si on prenait les gens pour des imbéciles! De toute évidence, les concepteurs de cette pub ne connaissent rien à l’alimentation crue.
Voyons maintenant les raisons pour lesquelles un aliment déshydraté ne peut présenter les avantages de l’alimentation crue.
« Tous les avantages du cru et des croquettes dans la même recette. Tout cela dans un produit de GRAND CRU. »
Voici la nouvelle trame marketing d’une entreprise bien de chez-nous pour vendre un produit de type « moulée » en lui donnant des airs de cru!
Comment faire du marketing, cours 101.
En marketing, toutes les stratégies sont permises! Vous prenez d’abord ce qui fonctionne le mieux dans le secteur d’activité qui vous concerne (en l’occurrence l’alimentation crue pour chiens et chats qui a la faveur ces dernières années), puis vous essayez de tirer parti des lignes directrices pour votre entreprise, même si elle est différente. Vous vendez ensuite l’émotion aux consommateurs de masse par une phrase clé : Tous les avantages du cru et des croquettes dans la même recette ! Vous présentez votre produit sec dans une boîte, comme pour les produits crus, ce qui lui confère une image de qualité. Vous inscrivez finalement qu’il s’agit d’un grand cru et bingo! vous croyez que vous venez de faire le tour de la roue de fortune !
Mais attention, les médias sociaux sont là pour éduquer les gens, et nous sommes de plus en plus nombreux à y travailler depuis des années. Comme me disait une cliente récemment : « Les menteries, ça va faire ! » Et elle a bien raison.
Je n’énumérerai pas de nouveau les avantages du cru qui sont amplement précisés sur notre site web. Pour ceux qui ne les ont pas lus ou expérimentés, vous pouvez consulter la page suivante sur notre site Karnivor http://www.karnivor.ca/nutrition-avantages.php Si nous en avons précisé les avantages sur notre site web, c’est que nous sommes en mesure d’en démontrer la validité à partir de notre expertise : 16 ans de commercialisation et d’alimentation crue sur les chiens de notre clientèle et 25 ans d’expérimentation sur ceux de notre chenil. Il est normal et professionnel de pouvoir démontrer les affirmations que l’on avance.
Voici la phrase qui dépasse l’entendement: « Tous les avantages du cru et des croquettes dans la même recette! » Une telle affirmation pour caractériser un produit déshydraté dénote, selon moi, un manque de respect pour la clientèle, comme si on prenait les gens pour des imbéciles ! De toute évidence, les concepteurs de cette pub ne connaissent rien à l’alimentation crue.
Voyons maintenant les raisons pour lesquelles un aliment déshydraté ne peut présenter les avantages de l’alimentation crue.
Premier constat : L’avantage indéniable de l’alimentation crue, c’est le fait que les ingrédients soient crus! C’est ce qui les empêche de perdre leur valeur nutritionnelle. Une déshydratation à 90 °C, tel qu’indiqué sur l’emballage des croquettes étudié à la loupe, eh bien, cher lecteur, c’est une cuisson, ce n’est pas une déshydratation. Mettez un poulet au four à 90 °C, ce qui équivaut à 194 °F (le four commence à 175°F), et vous verrez qu’il cuira, lentement, ça va de soi, mais il cuira tout de même. J’ai un foyer de masse et je peux me permettre de cuire un repas à 150 °F.
Quand les agriculteurs font du foin, il est déshydraté au soleil. Dans des conditions climatiques idéales, lorsqu’il fait environ 20-25 °C et que le taux d’humidité est bas, le foin sèche lentement. Lorsque mère nature est généreuse en ce sens, cela contribue à déshydrater tout en préservant le maximum de valeur nutritive au foin : c’est un processus naturel.
Il en va de même de la température d’extraction des grains pour la pression à froid des huiles végétales qui s’effectue en bas de 50 °C. Cette température est variable en fonction de la dureté du grain. Un grain de tournesol s’extrait entre 28° et 35 °C. Le même grain, extrait à 50 °C, produira une huile de moins bonne qualité, car elle se sera oxydée sous l’effet de la chaleur.
Les adeptes de l’alimentation crue pour humains préconisent de sécher les aliments à 41 °C parce qu’à 45 °C, la destruction des vitamines et des enzymes ainsi que l’oxydation des gras sont déjà amorcées.
À 90 °C, on cuit les éléments nutritifs, on ne les déshydrate pas. C’est une cuisson lente, mais c’est tout de même une cuisson. La cuisson modifie la structure en même temps qu’elle détruit les enzymes permettant l’assimilation des nutriments, ce qui a pour conséquence que les nutriments sont moins assimilables. Les minéraux cuits ne sont pas assimilables. Pour vous en convaincre, servez la coquille crue d’un œuf à votre chien en l’émiettant dans son aliment : vous ne retrouverez pas de coquille dans ses selles; par contre, faites cuire un œuf à la coque (en passant, l’eau bout à 100 °C) et faites-le-lui manger : vous observerez que la coquille se retrouvera entièrement dans ses selles. Cet exemple illustre bien le parallèle de ce qui se produit avec la moulée : les minéraux sont chauffés, devenant donc non assimilables.
Cependant, pour l’observateur qui sert de la moulée à son animal, il est impossible d’en évaluer la digestibilité, car ce qui entre et sort se ressemble étrangement. L’avantage d’une alimentation crue, c’est qu’elle vous permet d’apprécier la différence entre le produit ingéré et l’excrétion des déchets métaboliques.
Pour ajouter à l’information, le seul processus qui permettrait de déshydrater les aliments sans tout détruire, c’est la lyophilisation, un processus de déshydratation par le froid, impliquant la congélation rapide. Cette méthode permet d’abaisser le taux d’humidité de l’aliment entre 1 et 4 %, ce qui prévient tout développement bactérien ou fongique. Pour en savoir davantage, suivez le lien suivant : http://www.eufic.org/article/fr/technologie-alimentaire/preparation-aliments/artid/Lyophilisation-valorisation-produits-haute-qualite/
Comme c’est une technologie extrêmement coûteuse, il est impossible de penser l’appliquer pour l’alimentation quotidienne de votre animal. Il faut obligatoirement hydrater ces produits avant de les servir, car c’est presque impossible à avaler en raison du très faible taux d’humidité.
Deuxième constat : La moulée sous la loupe, analysée dans cet article, contient 8 % d’humidité, ce qui n’a rien à voir avec le taux d’humidité des aliments crus. Tous savent que les carnivores mangent des proies, et ces proies sont hydratées. Considérant la teneur en eau des moulées, aucune moulée industrielle, quelle qu’elle soit, ne peut présenter l’avantage d’être hydratée comme un aliment cru.
L’alimentation industrielle pour chien et chat est celle qui dénature le plus nos compagnons à quatre pattes. Les chevaux mangent encore du foin sec et/ou de l’herbe de pâture, les vaches mangent encore des fourrages, etc., mais les chiens et les chats nourris avec l’alimentation industrielle sont bien loin de leur nature carnivore. En plus de consommer des aliments faibles en protéines et en matières grasses, ils consomment des aliments déshydratés, ce qui déséquilibre complètement la balance hydrique de leur corps.
Je mets tous les actionnaires de compagnies de moulée au défi de ne consommer que des aliments déshydratés pendant un mois (biscuits soda, toast melba, noix, saucissons secs, fruits déshydratés, barres granola) et de ne boire que de l’eau en guise de breuvage. Croyez-moi, ils ne tiendront pas un mois : ils deviendront rapidement léthargiques et de légers maux de tête apparaîtront, ceci constituant les premiers signes du manque d’eau dans l’organisme.
Troisième constat : Les analyses (bases sèches) des aliments crus oscillent, pour la plupart, entre 40 à 50 % pour ce qui a trait au paramètre de la teneur en protéine. L’aliment (type croquette), auquel je fais référence ici, présente une analyse protéique de 27% minimum, sur une base telle que servie (information de l’emballage), soit environ 29,3 % sur une base sèche. Encore une fois, aucune comparaison avec les analyses nutritionnelles des produits crus.
Voici maintenant la répartition énergétique de ce même aliment sec, dit « de grand cru »: l’analyse nutritionnelle sur une base 100 % sec donne approximativement 29,35 % de protéines, 17,39 % de gras et 43,48 % de carbohydrates (calculé par extrapolation, en considérant qu’il y a 6 % de cendres dans le produit). Cette analyse nutritionnelle, une fois traduite en énergie, nous informe que 26.21 % de l’énergie est fournie par les protéines, 34,9% par les matières grasses et 38,81 % par les carbohydrates.
Aberration! Une telle répartition énergétique est loin d’être adéquate sur le plan physiologique pour alimenter un carnivore, et encore une fois, ces données ne se comparent en rien au profil énergétique des aliments crus. De plus, elles ne présentent pas les avantages que l’alimentation crue offre sous cet aspect ! Ça se compare tout simplement à la très grande majorité des moulées sur le marché, un point c’est tout. Il n’y a rien d’innovateur dans ce produit jusqu’à maintenant. Les carbohydrates sont les derniers nutriments à être utilisés comme source d’énergie, alors pourquoi les faire apparaître avec la plus grande proportion (43,48% de la base sèche pour 38,8 % de l’apport énergétique)? Ce sont les gras et les protéines qui sont utilisés prioritairement comme source d’énergie dans l’alimentation crue. Donc, dans cet exemple, l’aliment sec n’a rien en commun avec l’alimentation crue et n’en présente aucun des avantages.
Le National Research Council écrivait en 1985 que les diètes riches en matières grasses sont gages de bonne santé chez le chien, lorsque les autres nutriments y sont bien équilibrés. Je cite : ‘’When formulation of high-fat diets is adjusted to ensure adequate intake of protein, minerals and vitamins, diets with wide ranges in fat concentration appear to be compatible with good health of dogs’’ (NRC, Nutrient Requirements of Dogs, Revised 1985). Dans le dernier document du NRC, octobre 2004, cette information disparaît curieusement.
En choisissant l’alimentation crue pour votre compagnon, vous lui offrez un aliment riche en matières grasses et en protéines parce que la congélation préserve l’aliment, permettant ainsi de respecter la nature carnivore de votre animal. Cela assure la santé optimale de votre animal en plus d’épargner des $$ en frais médicaux.
Pourquoi créer un aliment pauvre en protéines et en matières grasses et faire croire aux consommateurs que c’est le même avantage que l’alimentation crue ? D’autant plus qu’une fraction de ces protéines provient des végétaux et est mal assimilée par l’animal. Réponse : le gras ne se déshydrate pas, car il n’y a pas d’eau dans le gras. En grande quantité, ils nécessiteront des agents de conservation pour les préserver du rancissement. Donc, les gras complexifient les processus de fabrication de la croquette, rendant même difficile la formulation : c’est ce qui limite l’industrie.
De plus, les carbohydrates sont nécessaires pour lier les croquettes. Dans le cas qui nous concerne, la publicité précise qu’il s’agit d’un procédé unique de déshydratation qui en fait un produit « déshydraté à basse température ». Faut-il en déduire que même les carbohydrates de ce produit « cru déshydraté » ne sont pas cuits? Ou peut-être sont-ils cuits pour être déshydratés par la suite? Mais en fait, à 90 °C, ils cuisent et c’est mieux ainsi!
Il est important que les gens sachent que les chiens et les chats ne digèrent pas l’amidon cru, tout comme nous d’ailleurs. C’est la raison pour laquelle nous cuisons nos pommes de terre, riz, pâtes alimentaires, pains, couscous, etc. En grande quantité dans une alimentation, des carbohydrates non cuits pourraient causer une problématique à long terme. Seul le temps fournit la réponse à bien des questions d’ordre nutritionnel, car ces problèmes ne se développent pas en quelques jours. Les gens changent alors de moulée lorsqu’ils constatent que l’animal commence à développer un problème de santé, démonstration que la moulée ne passe pas l’épreuve du temps.
Quatrième constat : Je ne veux pas revenir sur tous les avantages de la nourriture crue, mais il y en a un en particulier qui me « chicotte » : La longévité des animaux qui mangent cru. Je reviens encore sur la publicité mensongère du début de cet article: « Tous les avantages du cru et des croquettes dans la même recette. »
OUF ! Là, on pousse fort en ce qui concerne le rapport à la longévité! Gérard Lippert, un vétérinaire belge, a démontré que les chiens nourris de croquettes industrielles meurent en moyenne à l’âge de 10 ans et 4 mois. Est-ce que la dite compagnie a fait des études approfondies et à long terme avant d’affirmer que sa nourriture offre tous les avantages du cru, dont la longévité? Les chiens nourris grâce à nos aliments crus Karnivor vivent au-delà de 10 ans et 4 mois (voir les résultats de l’enquête Karnivor sur notre site. Voici le lien : http://www.karnivor.ca/enquete.php Cette compagnie de croquettes n’existe pas depuis 15 ans, alors elle ne peut avoir testé sur une période aussi longue aucune de ses formulations sur un lot de chiens.
Je pourrais disserter encore longtemps sur les résultats comparatifs obtenus entre l’utilisation des croquettes sèches et de l’alimentation crue, démontrer que les deux ne sont nullement comparables, mais là n’est pas mon but. Je veux plutôt poser la question suivante : Jusqu’où la publicité a-t-elle le droit d’aller pour vendre ?
Puisque nous vivons dans une société capitaliste, la réponse m’apparaît bien évidente : la publicité a le droit de tout faire. Cependant, nous sommes individuellement les agents du changement. C’est aux consommateurs de faire leur choix puisque acheter, c’est voter. Je vous invite à faire un choix éclairé lorsque viendra le temps de choisir un aliment pour votre animal de compagnie. Je vous en prie, ne vous laissez pas berner par des propos qui sont injustifiables. Quand le grand cru se transforme en piquette, le goût qu’il laisse dans la bouche est bien amer.
Caroline Morin, agronome
Présidente de Karnivor
Acheter local, c’est important pour conserver nos emplois et pour l’environnement. Nous, les Québécois, devons instaurer cette tendance dans nos modes de vie. LIRE LA SUITE
C’est la Saint-Jean-Baptiste demain, je me permets une réflexion sur l’importance de l’achat local. Nos produits Karnivor sont certifiés par les Aliments du Québec depuis deux ans. Ils sont composés de 22 à 25 ingrédients qui proviennent à environ 70% du Québec et à 97% du Canada. Acheter local, c’est important pour conserver nos emplois et pour l’environnement. Nous, les Québécois, devons instaurer cette tendance dans nos modes de vie.
Pour certains, ça ne va pas de soi d’acheter québécois, ça ne fait tout simplement pas partie de leurs gènes. Pourquoi ? J’ai réfléchi à cela et j’ai identifié deux raisons. Les historiens parmi vous me corrigeront.
Premièrement, pendant des centaines d’années, il n’y avait pas grand-chose dans la colonie française; tout était importé d’Europe : une partie des denrées alimentaires, les souliers, la vaisselle, les outils, les vêtements, etc. Les gens achetaient ce qui venait d’ailleurs, c’était comme cela. Au fur et à mesure que les commerces ont débuté leur production ici, c’est devenu un défi de s’implanter en gagnant la confiance des gens, car, dans les mentalités, ce qui venait d’ailleurs était toujours meilleur.
L’autre aspect de la problématique, c’est la confiance aux autres. C’est un fait connu que nos ancêtres qui prenaient le bateau pour l’Amérique n’étaient pas tous des enfants de chœur! Comment pouvaient-ils faire confiance à leurs voisins commerçants quand le paysage regorgeait de maquillons et d’entrepreneurs aux intentions douteuses?
En tant que petite entreprise, il nous faut faire le double du travail par rapport à une multinationale afin d’assurer aux gens de notre province que nos produits sont de qualité et ainsi gagner leur confiance. Encore aujourd’hui, les gens tendent à penser que c’est meilleur parce que ça vient d’ailleurs. Les magasins qui vendent des aliments crus ne se gênent pas pour offrir aux consommateurs une panoplie de produits venant des USA ou du Canada anglais. La société de consommation force le commerçant d’aujourd’hui à orienter ses ventes vers l’offre d’une multitude de produits, pour le plaisir de l’acheteur.
Chaque fois que le produit que vous achetez vient d’ailleurs justement, vous payez pour les différents paliers de distribution et de transport (qui, soit dit en passant, sont très onéreux pour les produits congelés). Est-ce que le prix est le reflet de la qualité du produit? Réfléchissez juste un peu. Si le tiers ou la moitié du prix du produit que vous achetez qui vient de loin est attribuable au transport et au réseau de distribution, eh bien, vous payez en fait pour du transport et de la distribution. Dans ce cas, le prix que vous payez n’a rien à voir avec la qualité des ingrédients qui composent l’aliment.
De plus, si la diète crue est simplifiée à quelques ingrédients, vous payez très cher le kilo pour chaque ingrédient. Par exemple, si la diète que vous achetez coûte 9$/kilo et qu’elle est composée de 9 ingrédients, eh bien vous payez l’équivalent de 1$/ kilo par ingrédient. Si, comme c’est le cas pour nos produits, vous payez 9$/kilo pour une diète composée de 25 ingrédients, eh bien vous payez l’équivalent de 0,36$/kilo pour chaque ingrédient. Chez nous, chaque ingrédient a une raison d’être et ce, afin de vous offrir un aliment à base de viandes crues complet et équilibré qui maintiendra votre animal en santé à long terme. C’est pourquoi nous osons affirmer que nos produits Karnivor sont les meilleurs que vous puissiez acheter sous l’aspect rapport qualité/prix.
Nous faisons nous-mêmes la distribution de notre gamme chez les détaillants, il n’y a pas d’intermédiaire entre nous et le magasin. Ce sont les deux principales raisons qui font en sorte que nos produits demeurent extrêmement compétitifs sous le rapport qualité/prix. Vous ne trouverez pas mieux en Amérique du Nord, et j’ose même dire dans le monde.
Alors, soyez fier d’être québécois, faites-nous confiance et achetez Karnivor vous aussi!
Faites-nous part de vos commentaires à info@karnivor.ca .
Caroline Morin
Présidente, Karnivor
Pour faire suite à plusieurs questions soulevées par les médias, nos lecteurs et nos clients potentiels, nous avons décidé d’écrire une série d’articles sur la salmonelle et la salmonellose, afin de vulgariser l’information et mettre fin à la campagne de peur entourant l’alimentation crue pour chiens et chats en lien avec la salmonelle. LIRE LA SUITE
Pour faire suite à plusieurs questions soulevées par les médias, nos lecteurs et nos clients potentiels, nous avons décidé d’écrire une série d’articles sur la salmonelle et la salmonellose, afin de vulgariser l’information et mettre fin à la campagne de peur entourant l’alimentation crue pour chiens et chats en lien avec la salmonelle.
Voici donc les sujets abordés dans ce Premier acte!
Qu’est-ce que la salmonelle et d’où provient-elle?
Qu’est-ce que la salmonellose?
Comment se transmet la salmonellose?
Exemples de rappels de produits contaminés à la salmonelle.
Nous souhaitons que cette lecture soit instructive et réponde à vos interrogations!
Si vous avez des questions, n’hésitez pas à communiquer avec nous : http://www.karnivor.ca/contact.php .
Anne Desroches, Biologiste – Écotoxicologue
La salmonelle (Salmonella) est une bactérie qui fait partie de la famille des entérobactéries qui comprennent à elles seules plus de 2600 sous-espèces. Il s’agit de la variété la plus nombreuse au monde et elle se retrouve très fréquemment dans notre alimentation. Cette bactérie est naturellement présente dans l’intestin des animaux. LIRE LA SUITE
La salmonelle (Salmonella) est une bactérie qui fait partie de la famille des entérobactéries qui comprennent à elles seules plus de 2600 sous-espèces. Il s’agit de la variété la plus nombreuse au monde et elle se retrouve très fréquemment dans notre alimentation. Cette bactérie est naturellement présente dans l’intestin des animaux.
Seulement quelques sous-espèces sont typiquement responsables des pathologies chez l’être humain. Dans l’alimentation crue, les types les plus populaires qui nous intéressent sont ceux qui causent la salmonellose, telles la Salmonella heidelberg, la Salmonella kentucky, la Salmonella enteritidis et la Salmonella typhimurium. http://fr.wikipedia.org/wiki/Salmonella et http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC1716752/ .
Pour développer une salmonellose dont les symptômes sont observables, cela nécessite plusieurs cellules viables. Prenez note que, même s’il y a un nombre important de salmonelles présentes dans la nourriture, elles doivent avant tout coloniser le petit intestin pour ensuite produire des entérotoxines LIRE LA SUITE
Pour développer une salmonellose dont les symptômes sont observables, cela nécessite plusieurs cellules viables. Prenez note que, même s’il y a un nombre important de salmonelles présentes dans la nourriture, elles doivent avant tout coloniser le petit intestin pour ensuite produire des entérotoxines, cette substance détruit la villosité des intestins, créant ainsi une perturbation des fonctions et de l’inflammation https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00902534/document . Les symptômes de la maladie sont les nausées, les vomissements, les crampes abdominales, la diarrhée et la fièvre. Ils apparaissent généralement de 6 à 72 heures après la consommation d'un aliment contaminé ou le contact avec un animal ou un humain porteur de la bactérie. Les symptômes durent généralement de 4 à 7 jours. http://sante.gouv.qc.ca/problemes-de-sante/salmonellose/ .
Les infections à la salmonelle sont des maladies auto-limitantes, c’est-à-dire qu’un corps sain combat l’infection sans problème. La majorité des humains et des animaux s’en débarrassent en 2 ou 3 jours seulement (Samonella : evaluating the risk, DogsNaturallyMagazine, July-August 2013). De plus, un individu peut être porteur (asymptomatique) sans toutefois développer la maladie de la salmonellose (Santé Canada www.phac-aspc.gc.ca/fs-sa/fs-fi/salmonella-fra.php ).
Pour développer la salmonellose, il doit y avoir une contamination à la salmonelle telles la Salmonella heidelberg, la Salmonella kentucky, Salmonella enteritidis et la Salmonella typhimurium. S’il n’y a pas de salmonelle pathogène présente dans l’aliment, il n’y a aucun risque de transmission. LIRE LA SUITE
Pour développer la salmonellose, il doit y avoir une contamination à la salmonelle telles la Salmonella heidelberg, la Salmonella kentucky, Salmonella enteritidis et la Salmonella typhimurium. S’il n’y a pas de salmonelle pathogène présente dans l’aliment, il n’y a aucun risque de transmission.
Selon le portail Santé mieux-être du Québec, « … la salmonellose est une maladie qui se transmet de trois façons :
· Par contact direct des mains avec les selles de personnes ou d'animaux infectés (volailles, oiseaux, chats, reptiles, par exemple). Il est important de savoir qu'un animal peut être infecté sans avoir eu de diarrhée;
· Par contact indirect avec des personnes ou des aliments contaminés (viande, fruits, légumes) :
o en mangeant des aliments contaminés par une personne infectée qui les a manipulés sans s'être d'abord lavé les mains avec de l'eau et du savon;
o en touchant des surfaces ou des objets contaminés par des selles humaines ou animales;
par contamination croisée, c'est-à-dire à partir d’une surface de travail contaminée par la salmonelle pendant la préparation de viandes ou d'aliments crus. Par exemple : couper des fruits et des légumes sur une surface de travail déjà utilisée pour couper du poulet cru, sans l'avoir bien nettoyée. Pour plus de détails consulter : http://sante.gouv.qc.ca/problemes-de-sante/salmonellose/ »
La consommation d’un aliment contaminé par des excréments d’animaux est responsable de 90% des cas de salmonellose. Les aliments principaux responsables sont des viandes ou des œufs crus contaminés et cuits insuffisamment. Le 10% restant des cas se partage entre le contact avec les animaux domestiques et la transmission d’une personne à l’autre. Tout aliment, y compris les fruits et légumes, est susceptible de véhiculer la salmonella, notamment s’il est lavé avec de l’eau contaminée (exemple fumier non composté appliqué sur les champs et dans les jardins) http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=salmonellose_pm.
Les gens qui vivent et travaillent en milieu avicole ne souffrent pas tous de la salmonellose et Dieu sait qu’il y en a dans le fumier de poule… et qu’ils sont en contact avec les salmonelles. Imaginons une autre situation, où un enfant ramasse des œufs dans le poulailler familial et ses bottes sont contaminées. Lorsque l’enfant enlève ses bottes, il touche la semelle et ne se lave pas les mains avant d’aller manger. Est-il malade automatiquement?
Si nous poussons l’analyse encore plus loin et pensons à tous les fermiers, les agriculteurs et les horticulteurs, et ceux qui travaillent dans les abattoirs ou avec les animaux, ils sont également en contact de façon régulière avec des excréments d’animaux de toutes sortes et, pourtant, ils ne développent pas tous la salmonellose. Pensons encore à tous les enfants qui jouent dehors, se roulent dans l’herbe et embrassent leurs animaux de compagnie sur le museau (ce doux museau appartenant à ce magnifique chien ou chat qui précédemment venait tout juste de se lécher l’arrière-train). Oui, en effet, et pourtant, ils ne développent pas tous la salmonellose! Ils ont sûrement des bonnes règles d’hygiène et/ou un bon système immunitaire!
En effet, les salmonelles responsables de la salmonellose peuvent être transmises aux humains qui consomment des aliments contaminés par des excréments d’animaux, tels que la viande, les fruits et les légumes. Les aliments contaminés sont plus souvent d’origine animale (bœuf, volaille, lait ou œufs), (Santé Canada www.phac-aspc.gc.ca/fs-sa/fs-fi/salmonella-fra.php), mais les fruits et les légumes contaminés peuvent aussi nous transmettre la salmonelle.
Les salmonelles se développent lorsque les conditions sont favorables : une mauvaise hygiène et des pratiques non sécuritaires. La chaleur et l’humidité participent beaucoup à leur multiplication. Soyons prévenants et appliquons des règles d’hygiène de bases et des pratiques de manipulation et de conservation sécuritaires http://sante.gouv.qc.ca/problemes-de-sante/salmonellose/ .
« Plusieurs personnes aux États-Unis et deux personnes au Canada ont contracté la salmonellose après avoir été en contact avec des animaux de compagnie infectés par des salmonelles ou de la nourriture sèche pour animaux de compagnie contaminée par des salmonelles. LIRE LA SUITE
Personnellement, j’ai plusieurs craintes vis-à-vis la nourriture sèche pour animaux, dont une particulièrement, soit la contamination par la salmonelle. Voici l’extrait d’un article publié sur le net par L’Agence de la santé publique du Canada, le 18 mai 2012. Les cas de maladie au Canada touchent des personnes du Québec et de la Nouvelle-Écosse. http://www.phac-aspc.gc.ca/fs-sa/phn-asp/spf-sna-fra.php ‘’
« Plusieurs personnes aux États-Unis et deux personnes au Canada ont contracté la salmonellose après avoir été en contact avec des animaux de compagnie infectés par des salmonelles ou de la nourriture sèche pour animaux de compagnie contaminée par des salmonelles. Le fabricant américain Diamond Pet Foods a procédé au rappel de plusieurs lots de nourriture sèche pour animaux de compagnie en raison d’une possible contamination par des salmonelles. »
La consommation d’une nourriture industrielle sèche n’est pas adaptée à la physiologie d’un carnivore. Vous n’avez qu’à lire la liste d’ingrédients sur l’emballage et à vous poser la question suivante : Est-ce qu'il vous viendrait à l'esprit de ne manger que des aliments industriels, matin, midi et soir ? Alors pourquoi donner des croquettes à votre chien ? Ces aliments ultra-transformés ont les mêmes effets néfastes chez le chien que les aliments industriels chez l'humain (Swanie Simon, Je nourris mon chien naturellement).
Récemment, j’ai lu le livre du Dr. Jutta Ziegler, une vétérinaire qui dénonce les effets, à court et à long termes, de la nourriture sèche ou en conserve sur la santé des animaux. Cette nouvelle façon de nourrir les animaux avec de la nourriture industrialisée contribue au déclin de la santé des animaux de compagnie. Elle précise qu’il y a 20 ou 30 ans, les animaux étaient nourris avec de la viande crue, des os et de la nourriture de table et ne tombaient malades qu’en fin de vie. Aujourd’hui, environ 85% des animaux de compagnie, peu importe l’âge, souffrent plus ou moins d’une maladie chronique : obésité, lésion hépatique, maladie du métabolisme, troubles gastro-intestinaux variés, affaiblissement du système immunitaire, allergies, cancers et affections du squelette. (Toxic Croquettes, Aliments industriels, antibiotiques, vaccins… pourquoi ils rendent nos animaux malades comment s’en passer, Dr. Jutta Ziegler). Ainsi, un animal à la santé précaire et à la flore bactérienne déficiente est donc un animal sujet à la contamination de pathogènes et devient un vecteur de contamination (Nourriture probiotiques pour chiens, nouvelles perspectives scientifiques, technologiques et commerciales par Martin Macouzet, Institut de développement d’aliments probiotiques, mars 2015).
Madame Ziegler et Monsieur Jérémy Anso, auteur du livre, Ce poison nommé croquette, dénoncent aussi l’utilisation de divers ingrédients que nous n’oserions jamais mettre dans nos formules. Je vous encourage fortement à lire ce qu’ils ont écrit à ce sujet… Ça donne matière à réflexion pour un article ultérieur dans notre section Actualité!
Autre fait important à noter : la moulée commence à rancir 14 jours après l’ouverture du sac. Une fois ouvert, l’oxygène ambiant pénètre dans le sac de croquettes, entre en contact avec l’huile présente dans la nourriture et le processus d’oxydation s’amorce. C’est un peu comme l’effet de la rouille sur le métal : la matière se détériore. Ainsi, les huiles oméga 3 se dégradent. La vitamine E entreposée dans le corps est sollicitée de plus en plus afin de neutraliser les effets des huiles rancies, laissant moins de ressources pour le processus de réparation des cellules. Des études sur des animaux ont démontré une carence des nutriments en lien direct avec la consommation d’huile rancie. D’autres études ont démontré le lien entre le cancer et la consommation répétitive d’huile oxydée ou rancie. Une fois le sac ouvert, il peut y avoir prolifération de bactéries et de micotoxines http://www.dogsnaturallymagazine.com/how-long-does-kibble-last-once-opened/?inf_contact_key=010e4470dd333e064945939a0799bcab8728811dec33821892a50d662a4ad8da . Si la nourriture industrielle commence à se dégrader après quelques semaines, que penser du maintien de la santé de votre animal s’il est carencé? Comment pourra–t-il se défendre contre les pathogènes présents dans sa nourriture?
En ce qui a trait à la nourriture sèche pour animaux, il n’y a aucun guide d’utilisation concernant la manipulation de la nourriture sèche en cas de contamination : aucune mise en garde concernant l’hygiène des mains ou le fait de laisser la nourriture toute la journée dans le bol de votre animal, ce qui augmente le risque du développement de la salmonelle, puisque cette nourriture est fabriquée avec des ingrédients qui ne sont pas tous destinés à la consommation humaine. De plus, cette nourriture est à portée de mains des enfants et accessible à d’autres animaux. Tout ceci favorise donc un risque plus élevé de contamination que la nourriture crue. Rappelez-vous que des conditions telles que la chaleur et l’humidité sont propices pour la prolifération bactérienne.
Les humains et leurs animaux peuvent également se contaminer avec de la nourriture sèche pour animaux. Je suis troublée par le fait que les professionnels de la santé ne semblent pas s’inquiéter outre mesure des risques de contamination à la salmonelle reliés aux différentes marques de nourriture sèche pour animaux de compagnie. Ils déblatèrent sur le cru et crient haut et fort que la nourriture crue peut causer la contamination à la salmonelle, mais ils ne dénoncent pas la nourriture sèche et les risques associés à ces produits.
Conclusion
Si vous possédez un animal et que vous le nourrissez au cru, vous comprendrez très vite, en tant que lecteur, que la nourriture servie ainsi est avalée en moins d’une minute; le bol va aussitôt rejoindre la vaisselle sale dans le lavabo ou le lave-vaisselle, à côté du couteau et de la planche à découper ayant servi à préparer le poulet pour le repas de la famille. Aussitôt servie, aussitôt disparue! Aucun risque de dégradation ou de prolifération, alors que pour la nourriture sèche ou en conserve, aliments et ustensiles traînent des heures et des jours à température pièce à la portée des enfants et des bébés. Une fois le sac ouvert, le processus d’oxydation commence… De plus, les gens ignorent que même la nourriture sèche peut être contaminée; ils ne pensent pas nécessairement à se laver les mains et la vaisselle après avoir servi de la nourriture industrielle au chien et/ou au chat.
Les rappels de nourriture sèche à cause de la salmonelle sont nombreux, en voici quelques-uns :
Nourriture sèche en 2012 Kirkland http://canadiensensante.gc.ca/recall-alert-rappel-avis/hc-sc/2012/12104r-fra.php
Nourriture sèche diamond http://canadiensensante.gc.ca/recall-alert-rappel-avis/hc-sc/2012/12102r-fra.php
Solid Gold health food http://canadiensensante.gc.ca/recall-alert-rappel-avis/hc-sc/2012/12103r-fra.php
Wellness http://canadiensensante.gc.ca/recall-alert-rappel-avis/hc-sc/2012/12106r-fra.php
Après avoir lu les articles sur La Salmonelle, diriez-vous qu’il y a plus de risques de contamination à la salmonelle avec un animal nourri au cru plutôt qu’un animal nourri aux croquettes ou avec de la nourriture en conserve? Faites-nous part de votre opinion : infoanne@karnivor.ca.
Les rappels concernant la nourriture pour les animaux et les êtres humains sont nombreux. En voici quelques exemples, ces rappels concernent la nourriture vendue en clinique vétérinaire et dans les magasins d’aliments pour animaux. LIRE LA SUITE
Les rappels concernant la nourriture pour les animaux et les êtres humains sont nombreux. En voici quelques exemples, ces rappels concernent la nourriture vendue en clinique vétérinaire et dans les magasins d’aliments pour animaux. En voici quelques-uns :
Détail du rappel : Nourriture sèche pour chiens, chats et furets (élargissement du rappel) | Risque de contamination à la Salmonelle 2 août 2013 http://www.protegez-vous.ca/loisirs-et-famille/nourriture-seche-pour-chiens-chats-et-furets.html
Détail du rappel : Rappel élargi : Nourriture sèche pour animaux de Natura Pet Products, Inc. , 6 mai 2013 http://canadiensensante.gc.ca/recall-alert-rappel-avis/hc-sc/2013/28999r-fra.php
Détail du rappel : Nestlé Purina nourriture sèche pour chiens rappel volontaire de contamination December 3, 2013 http://www.uupig.com/nestle-purina-nourriture-seche-pour-chiens-rappel-volontaire-de-contamination/
Voici un extrait d’un article publié sur le net par L’Agence de la Santé Publique du Canada le 18 mai 2012 :
Détail du rappel : Plusieurs personnes aux États-Unis et deux personnes au Canada ont contracté la salmonellose après avoir été en contact avec des animaux de compagnie infectés par des salmonelles ou de la nourriture pour animaux de compagnie contaminée par des salmonelles. Le fabricant américain Diamond Pet Foods a procédé au rappel de plusieurs lots de nourriture sèche pour animaux de compagnie en raison d’une possible contamination par des salmonelles. Ce rappel inclut de la nourriture pour animaux distribuée au Canada, 18 mai 2012. http://www.phac-aspc.gc.ca/fs-sa/phn-asp/spf-sna-fra.php ‘’
Ces exemples nous démontrent que même la transmission de la salmonelle peut se faire entre l’être humain et la nourriture sèche.
Voici d’autres exemples de rappels de produits de consommation humaine contaminés à la salmonelle :
Détail du rappel : Ottawa, le 27 mars 2015 - L'avis de rappel d'aliments, diffusé le 25 mars 2015, a été mis à jour et comprend des renseignements supplémentaires sur les produits. Ces renseignements supplémentaires ont été obtenus au cours de l'enquête sur la salubrité des aliments effectuée par l'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA). http://www.canadiensensante.gc.ca/recall-alert-rappel-avis/inspection/2015/52755r-fra.php
Détail du rappel : Ottawa, le 21 mars 2015 - L'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) avertit le public de ne pas consommer et les détaillants de ne pas vendre le « Cranberry Health Mix » de marque Aurora décrit ci-dessous en raison de la présence possible de Salmonella. Le produit suivant pourrait avoir été vendu à l'échelle nationale par les magasins Winners, Homesense et Marshalls. http://www.canadiensensante.gc.ca/recall-alert-rappel-avis/inspection/2015/52667a-fra.php
Détail du rappel : Ottawa, le 28 février 2015 - Shah Brothers Imports procède au rappel « de cheveux de venus » de marque Shabros parce que ce produit pourrait être contaminé par la bactérie Salmonella. Le produit visé décrit ci-dessous ne doit pas être consommé. Le produit suivant a été vendu à l'échelle nationale. http://www.canadiensensante.gc.ca/recall-alert-rappel-avis/inspection/2015/43945r-fra.php
Voici le lien pour les rappels de produits possiblement contaminés à la salmonelle : http://www.canadiensensante.gc.ca/recall-alert-rappel-avis/search-recherche/simple?s=&plain_text=&f_mc=1&js_en=&page=5&f_mc=1&f_sc=66
Conclusion
En résumé tous les aliments contaminés à la salmonelle peuvent eux aussi contribuer à la salmonellose, même les croquettes ou moulées et la nourriture en conserve pour chiens et chats et les aliments pour les êtres humains. Cependant, je ne crois pas que nous devions en faire tout un plat, car sinon nous allons tous cesser de manger… et crever de faim.
Selon nos observations, l’un des avantages de nourrir les chiens et les chats avec des aliments crus est que les mesures d’hygiène sont les mêmes que celles que nous appliquons dans la cuisine. Les comptoirs et les ustensiles sont soigneusement nettoyés; la vaisselle et les bols sont lavés aussitôt que l’animal a terminé, diminuant ainsi les risques de prolifération et de transmission dus à la chaleur et l’humidité.
De plus, à titre de fabricant sérieux de nourriture crue pour animaux, nous utilisons des ingrédients tels que des viandes et des aliments non contaminés pour consommation humaine seulement. Nous respectons la chaîne de froid. Nos ingrédients et nos différentes formules sont analysés de façon régulière pour vérifier s’il y a présence de salmonelles et autres pathogènes. C’est ainsi que nous évitons les risques de contamination à la salmonelle.
Dans La salmonelle… Deuxième Acte, nous présentons les différentes façons utilisées par l’industrie alimentaire pour diminuer les risques de contamination dans la nourriture pour les animaux et les humains. Plusieurs groupes suggèrent des mesures drastiques et potentiellement nocives pour la santé. Elles parviennent peut-être à tuer plusieurs bactéries, mais à quel prix ? Ne serait-il pas plus judicieux de contrôler leur prolifération? LIRE LA SUITE
Cette série d’articles fait suite aux sujets déjà abordés dans La salmonelle…Premier Acte!, à savoir ce qu’est la salmonelle et quelle est son origine, en quoi consiste la salmonellose et son mode de transmission, ainsi que quelques exemples de rappels de produits contaminés à la salmonelle.
Dans La salmonelle… Deuxième Acte!, nous présentons les différentes façons utilisées par l’industrie alimentaire pour diminuer les risques de contamination dans la nourriture pour les animaux et les humains. Plusieurs groupes suggèrent des mesures drastiques et potentiellement nocives pour la santé. Elles parviennent peut-être à tuer plusieurs bactéries, mais à quel prix ? Ne serait-il pas plus judicieux de contrôler leur prolifération?
Nous croyons qu’il est très important de renseigner et d’éduquer les gens sur les procédés qui sont appropriés pour la préparation et la manipulation sécuritaire des aliments. Nous préconisons, grâce à une meilleure éducation, des méthodes bénéfiques pour notre santé et celle de nos fidèles compagnons, chiens et chats.
Dans un premier temps, nous aborderons les méthodes utilisées par l’industrie alimentaire traditionnelle (animale ou humaine) : l’irradiation, la cuisson à haute température et la pasteurisation à haute pression.
Deuxièmement, nous préciserons comment réduire les risques de contamination par la prévention : une meilleure gestion des troupeaux, le respect des bonnes pratiques de fabrication et le respect de la chaîne de froid, la congélation, la fabrication de lots de petites tailles et l’observation des règles d’hygiène à la maison.
Nous souhaitons que cette lecture soit instructive et réponde à vos interrogations!
Si vous avez des questions, n’hésitez pas à communiquer avec nous : http://www.karnivor.ca/contact.php.
Anne Desroches, Biologiste – Écotoxicologue
Les méthodes utilisées par l'industrie alimentaire traditionnelle sont l'irradiation, la cuisson à haute température et la pasteurisation sous haute pression. LIRE LA SUITE
L'irradiation:
Une façon de diminuer la contamination bactérienne est d’irradier les aliments et ou les ingrédients. L’irradiation des aliments est une pratique assez répandue dans le monde de l’industrie alimentaire mais peu médiatisée. Elle consiste à exposer les aliments ou les ingrédients à des rayonnements ionisants provoqués par des accélérateurs d’électrons (rayonnements bêta) ou des sources radioactives émettrices de rayonnements gamma de haute énergie (de 0,075 jusqu’à 10 kGy). Elle n’est pas sans effets secondaires et sans risques pour notre santé http://duchampalatable.inist.fr/spip.php?article68.
Des études sur des animaux nourris avec de la nourriture irradiée ont démontré une augmentation des tumeurs, des problèmes de reproduction, des problèmes d’insuffisance rénale et une augmentation des chromosomes anormaux. Une autre étude a démontré que les chromosomes d’enfants en Inde avaient subi des changements, après qu’ils aient mangé du blé fraîchement irradié. L’irradiation ne tue pas toutes les bactéries. Malheureusement, l’industrie alimentaire pour animaux n’est pas tenue de préciser sur ses emballages si la nourriture a été irradiée ou non (Eliminating pathogens in meat, food safety or overkill, DogsNaturallyMagazine, Mach-April 2013 46 - 47).
La cuisson à haute température :
L’industrie alimentaire recommande la cuisson à haute température, non inférieure à 68,9 °C /165 °F afin d’éliminer le risque de contamination bactérienne. Et la cuisson - extrusion est le procédé qui permet techniquement de fabriquer une croquette www.facco.fr/fabrication-croquettes . « C’est un mélange de condition haute température (parfois 200°C) et de haute pression (35 fois la pression de l’atmosphère). Une fois la cuisson/extrusion réalisée, les croquettes sont séchées, enrobées (bien souvent d’une couche de gras pour augmenter l’appétence du produit), refroidies puis stockées » (Ce poison nommé croquette par Jérémy Anso, page 13).
Mais la trop forte chaleur dénature les protéines et l’activité enzymatique nécessaire à la digestion, ainsi que les vitamines en plus de contribuer à la formation d’agents non désirables. Si la chaleur permet d’obtenir le goût, l’odeur et la couleur souhaités, elle peut aussi entraîner la formation de substances indésirables. L’une d’entre elles, qui a retenu l’intérêt des scientifiques et des médias ces dernières années, est l’acrylamide. L’acrylamide à fortes doses a le pouvoir de provoquer des lésions aux tissus nerveux. Chez l’animal, de fortes doses provoquent le cancer et affectent la reproduction.
« En 2002, des chercheurs de l’Université de Stockholm, en Suède, ont eu la surprise de découvrir la présence d’acrylamide dans certaines denrées alimentaires et depuis lors, cette substance a été identifiée dans plusieurs aliments cuisinés à très haute température. Cette substance peut apparaître spontanément lors de la cuisson d’aliments à plus de 120 °C ». http://www.eufic.org/article/fr/Maladiesregime-alimentaire/cancer/artid/Que-se-passe-t-il-pendant-la-cuisson-des-aliments-comprendre-la-formation-de-lacrylamide/
La pasteurisation à haute pression :
Pour ce qui est de la pasteurisation à haute pression (HPP), c’est une nouvelle technologie utilisée pour lutter contre la prolifération bactérienne dans la nourriture. La pasteurisation à froid est un procédé non thermique qui consiste à appliquer de fortes pressions (ultrapressions) à l’aide d’un liquide, souvent de l’eau, soit en continu soit en intervalle (batch), sur le produit en question pour une durée X. La pression peut dénaturer les protéines et solidifier les lipides, mais les petites molécules telles que les vitamines et les arômes restent intactes. Ces fortes pressions détruisent les pathogènes tels que E. coli O157:H7, Salmonella spp., Listeria monocytogenes et autres microorganismes responsables de la dégradation des aliments. Certaines bactéries et spores ne peuvent être détruites à l’aide d’un seul traitement, car elles sont résistantes aux fortes pressions. Un traitement supplémentaire peut être nécessaire afin d’éliminer ces microorganismes http://innovaltech.ca/pasteurisation-a-froid-procede-du-futur/ . Ce procédé tue les bactéries pathogènes et bénéfiques, mais les spores, eux, demeurent. Aussitôt que l’environnement est favorable, ils prolifèrent à nouveau (Eliminating pathogens in meat, food safety or overkill? Dogs Naturally Magazine, March/April 2013).
En d’autres mots, les techniques (mentionnées ci-haut) utilisées pour détruire les bactéries ne sont pas sélectives et détruisent ainsi autant les bactéries pathogènes que celles (probiotiques http://www.brunet.ca/fr/conseils/les-bienfaits-des-probiotiques.html ) qui sont nécessaires pour l’immunité du système, en plus de dénaturer les protéines et de détruire les vitamines. L’aliment dépourvu de bonnes bactéries, avec moins de vitamines, d’enzymes et de protéines de qualité, n’arrive plus à fournir les éléments nécessaires pour combattre la maladie et maintenir l’animal en bonne santé. En détruisant les pathogènes pour diminuer le risque de maladie, on tue les bonnes bactéries, augmentant ainsi le risque de contracter une maladie et faisant place aux bactéries pathogènes… Ça devient un cercle vicieux!
Cet article précise comment réduire les risques de contamination par la prévention : une meilleure gestion des troupeaux, le respect des bonnes pratiques de fabrication et le respect de la chaîne de froid, la congélation, la fabrication de lots de petites tailles et l’observation des règles d’hygiène à la maison. LIRE LA SUITE
Meilleure gestion des troupeaux:
Il y a d’autres façons de prévenir les risques de contamination à la salmonelle. La première dont j’aimerais vous parler est la gestion des troupeaux. Il a été démontré qu’il y a moins d’animaux infestés à la salmonelle lorsque ces derniers sont bien traités (nombre réduit, hygiène, etc..) et nourris dans des pâturages et à l’herbe http://www.ewg.org/meateatersguide/a-meat-eaters-guide-to-climate-change-health-what-you-eat-matters/why-go-organic-grass-fed-and-pasture-raised/ . En tant que société, nous aurions intérêt à revoir notre façon de gérer les troupeaux et les animaux dédiés à la consommation humaine et animale (Samonella : evaluating the risk, DogsNaturallyMagazine, July-August 2013 page 49 et Mach-April 2013, page 47). Les mêmes principes s’appliquent pour les chiens et chats : une bonne alimentation adaptée à leurs réels besoins physiologiques (nourriture crue) et une bonne gestion des espaces et des mesures d’hygiène appropriées contribuent à la diminution des risques de contamination à la salmonelle.
Respect des bonnes pratiques de fabrication et de la chaîne de froid:
Il est important de se rappeler que les mesures de prévention en production primaire dans les abattoirs et chez le fabricant d’aliments doivent intégrer la surveillance de l’état sanitaire des animaux dédiés à la consommation humaine, les bonnes pratiques de manipulation, le nettoyage et la désinfection du matériel et des locaux, ainsi qu’une hygiène rigoureuse des mains afin de diminuer les risques de contamination.
Le fabricant de nourriture crue doit être vigilant et respecter la chaîne de froid. Il doit prévoir un environnement qui diminue les risques de croissance des pathogènes lors de la préparation des aliments. Par exemple, les viandes doivent être mises au réfrigérateur ou au congélateur immédiatement après leur arrivée. Les étapes de manipulation et le temps de préparation doivent être rapides. La température de la pièce où se déroulent les étapes doit être surveillée de façon à réduire considérablement le risque de prolifération des bactéries pathogènes. L’entreposage des produits finis doit lui aussi contribuer à diminuer les risques de prolifération. Le transport des produits entre le fournisseur, le fabricant, les détaillants jusqu’aux clients doit se faire sans briser la chaîne de froid. Chez les détaillants, des congélateurs sont prévus afin de maintenir l’intégrité des produits. La chaîne de froid doit être respectée.
La congélation :
La congélation est idéale pour la nourriture crue. Elle empêche la croissance des micro-organismes et retarde l’activité des enzymes qui altèrent les aliments. La congélation retarde la détérioration des aliments et préserve leur qualité. L’eau se transforme en cristaux de glace, freinant ainsi la croissance microbienne, et les bonnes bactéries telles que les probiotiques sont ainsi préservées. Il n’y a pratiquement aucune perte de vitamines ni de minéraux dans les viandes, les poissons et les volailles congelés puisque les protéines, les vitamines A et C ainsi que les minéraux ne sont pas affectés par la congélation http://www.eufic.org/article/fr/artid/congelation-qualite-securite-aliments/ .
Fabrication de lots de petites tailles :
Une autre façon de minimiser les risques de contamination à la salmonelle est de fabriquer des lots de plus petites tailles, réduisant ainsi les risques de contaminations sur des grandes quantités. Comme tout se fait plus rapidement, la viande est ainsi peu exposée. Plus le lot est gros, plus il requiert un temps de brassage long et plus la prolifération bactérienne est stimulée.
Respect des règles d’hygiène à la maison:
À la maison, les règles d’hygiène pour la manipulation de la nourriture crue pour animaux sont les mêmes que celles que nous utilisons dans notre cuisine lorsque nous préparons des repas avec de la viande : lavage avec une eau savonneuse des ustensiles, de la vaisselle, de la planche à découper et des comptoirs qui ont été en contact avec la viande crue. Il faut garder la viande au congélateur jusqu’à ce qu’elle soit prête à être utilisée. Le consommateur peut la faire décongeler au réfrigérateur ou dans l’eau froide. La nourriture crue pour animaux ne doit pas être gardée plus de trois jours au réfrigérateur. Voici un lien susceptible de vous intéresser pour prévenir la contamination : Conseils généraux sur la salubrité des aliments http://www.phac-aspc.gc.ca/fs-sa/fst-csa-fra.php .
Conclusion
Il est plus avantageux pour la santé de choisir un aliment dont les valeurs nutritives ont été maintenues, car elles sont nécessaires pour l’immunité du système. L’aliment pourvu de bonnes bactéries (par exemple les probiotiques), avec toutes les vitamines, les enzymes et les protéines de qualité, est alors en mesure de fournir les éléments nécessaires pour combattre les maladies et maintenir l’animal en bonne santé.
La série d’articles écrits dans La salmonelle… Troisième Acte! fait état des risques de contamination à la salmonelle pour un être humain ayant un animal nourri avec nos produits crus Karnivor, comparativement à un animal nourri avec de la nourriture industrielle traditionnelle (croquettes et/ou nourriture en conserve).
Cette série d’articles fait suite aux sujets qui ont déjà été abordés dans La salmonelle…Premier Acte! : Qu’est-ce que la salmonelle et d’où provient-elle? Qu’est-ce que la salmonellose? Comment se transmet-elle? Exemples de rappels de produits contaminés à la salmonelle. Et dans La salmonelle… Deuxième Acte! : les méthodes utilisées par l’industrie alimentaire traditionnelle et comment réduire les risques de contamination de façon intelligente et responsable.
La série d’articles écrits dans La salmonelle… Troisième Acte! fait état des risques de contamination à la salmonelle pour un être humain ayant un animal nourri avec nos produits crus Karnivor, comparativement à un animal nourri avec de la nourriture industrielle traditionnelle (croquettes et/ou nourriture en conserve).
Nous souhaitons que cette lecture soit instructive et réponde à vos interrogations!
Si vous avez des questions, n’hésitez pas à communiquer avec nous : http://www.karnivor.ca/contact.php .
Anne Desroches, Biologiste – Écotoxicologue
Selon nous, il y a plus de risque de contamination à la salmonelle lorsqu’un animal est nourri à la nourriture sèche ou en conserve comparativement au cru. Pourquoi? LIRE LA SUITE
Selon nous, il y a plus de risque de contamination à la salmonelle lorsqu’un animal est nourri à la nourriture sèche ou en conserve comparativement au cru. Pourquoi?
Les fabricants sérieux de nourriture crue pour animaux de compagnie sont tenus de s’approvisionner de viandes destinées à la consommation humaine seulement. C’est la même viande que nous mangeons en tant qu’être humain, donc que nous pouvons retrouver dans notre réfrigérateur. Les animaux destinés à la consommation humaine sont examinés par un vétérinaire avant et après avoir été abattus dans un abattoir fédéral http://laws-lois.justice.gc.ca/fra/reglements/DORS-90-288/page-22.html#docCont .
Il ne nous viendrait pas à l’idée de nourrir notre famille avec des viandes déclassées, c’est-à-dire (non comestibles). Il en est de même pour nos animaux… C’est important de s’informer sur la provenance des ingrédients.
Ainsi, la loi exige que les fabricants d’aliments à base de viandes crues pour animaux respectent les conditions suivantes qui sont clairement écrites sur le permis émis par le MAPAQ http://www.karnivor.ca/permis-equarrissage.php : « Les viandes, aliments et autres ingrédients doivent être de nature comestible. La fabrication doit avoir lieu dans un établissement distinct de celui dédié aux viandes non comestibles, et distinct de celui dédié aux aliments destinés à la consommation humaine. De plus, ce lieu ne peut être attenant à un établissement de viandes non comestible. »
En tant que consommateur, il est de notre responsabilité de vérifier la provenance des ingrédients et des aliments. Nous ne pouvons pas nous permettre de jouer à la roulette russe avec la santé de nos animaux, donc de notre famille. Ces conditions doivent se retrouver sur le permis d’équarrissage de la compagnie qui fabrique la nourriture crue pour animaux. Vous pouvez vérifier les conditions des différents ateliers d’équarrissage sur le lien suivant : https://web.mapaq.gouv.qc.ca/bak/ListeEtablissements/index.cfm?RequestTimeout=45 .
Tous nos ingrédients carnés, viandes, abats et os, sont pour consommation humaine et proviennent d’abattoirs régis par une inspection fédérale. Les risques de salmonelle provenant de viandes avariées sont donc à peu près nuls. Il n’y a pas plus de risques pour vous, que pour Pitou ou pour Minou.
Tous nos légumes et nos fruits conviennent également à la consommation humaine.
Nous utilisons la congélation comme moyen de conservation, préservant ainsi la valeur nutritive des aliments.
Il n’y a ni sel, ni colorant, ni saveur artificielle, ni agent de conservation ou produits carcinogéniques ou toxiques dans nos formules. Nous nous assurons que nos fournisseurs n’en utilisent pas non plus. Un fabricant est tenu d’inscrire tous les ingrédients qu’il met dans son produit fini, mais il n’est pas tenu d’inscrire tout ce que ses fournisseurs mettent dans leurs produits. L’ignorance est la mère de bien des maux…!
De plus, nous y avons ajouté des aliments fonctionnels afin d’améliorer la qualité nutritive pour la santé de votre compagnon.
Un animal bien nourri dont l’apport des nutriments est satisfaisant aura un système immunitaire capable de se défendre contre les pathogènes. Les animaux nourris avec nos produits Karnivor ont une bonne santé et un bon système immunitaire. Vous pouvez le constater par vous-même en visitant « L’Enquête Karnivor » http://www.karnivor.ca/enquete.php et les chiens de notre chenil http://www.karnivor.ca/chenil-niikeenuk.php .
La façon dont l’organisme se défend contre les agents pathogènes dépend du microbiote et des caractéristiques de cette dernière. Par contre, si le chien est carencé sur le plan nutritif et/ou stressé et que sa flore bactérienne n’est pas saine, il y a risque de prolifération des pathogènes (Nourriture probiotiques pour chiens, nouvelles perspectives scientifiques, technologiques et commerciales par Martin Macouzet, Institut de développement d’aliments probiotiques, mars 2015).
Sur le plan physiologique, le système digestif des chiens et chats est conçu pour gérer la charge microbienne de leur proie. Prenez l’exemple d’un chat qui consomme une souris ou un oiseau tout entier incluant les intestins…
Pour qu’un animal nourri au cru soit malade il doit avoir une charge bactérienne pathogénique excessivement élevée.
Nos formules sont développées de manière à maximiser le bon fonctionnement du système digestif de votre animal. Un chien ou un chat bien nourri, selon ses besoins physiologiques, et en santé n’aura aucun problème à éliminer les pathogènes, tels que les salmonelles (si salmonelle il y a) présents dans sa nourriture, diminuant ainsi les risques de maladies et de propagation.
Lorsque l'estomac contient de la viande crue, il sécrète un acide grâce à l'activité de cellules gastriques qui sécrètent des ions de chlore (Cl-) et des ions d'hydrogène (H+) formant ainsi l'acide chlorhydrique (HCl). Ce dernier possède un pH se situant entre 1 et 2 qui joue le rôle d’un antiseptique permettant ainsi de détruire la majorité des bactéries qui pourraient pénétrer dans le tube digestif avec les aliments. http://www.fsg.ulaval.ca/opus/scphys4/complements/acidite.shtml
Une alimentation saine et appropriée à la physiologie du chien et du chat contribue à une bonne santé et ne laisse aucune bactérie pathogène s’accrocher aux intestins. Les risques de prolifération sont ainsi diminués. C’est un peu comme un immeuble résidentiel où tous les appartements sont occupés par de bons locataires; il n’y a aucun appartement vacant ni de mauvais locataire pour y semer la zizanie.
De plus, les règles d’hygiène sur la manipulation de nos produits à base de viandes crues sont les mêmes que celles pour les viandes que nous préparons et cuisinons pour notre famille. Les règles d’entreposage sont également très simples à respecter : garder le produit au congélateur jusqu’à l’utilisation et jeter ou réfrigérer les restes. Les règles d’hygiène et de manipulation sont bien détaillées sur nos emballages. Il relève alors du gardien d’observer des règles d’hygiène strictes lorsqu’il sert de la nourriture à son compagnon et lorsqu’il nettoie son environnement et celui de son compagnon.
Lorsque votre compagnon fait ses besoins, nul besoin de vous préciser que vous devez laver vos mains après avoir ramassé ses excréments! Les mêmes principes s’appliquent pour nous ou lorsque nous changeons la couche de bébé… Cela relève simplement du gros bon sens! Tout ce qui entre par la bouche doit ressortir par le système excréteur. Soyons vigilants et prévenants et lavons-nous les mains!
Même en supposant qu’un produit à base de viandes crues puisse être contaminé à la salmonelle, en respectant les règles d’hygiène et de manipulation, vous et votre famille serez à l’abri d’une contamination possible. Mieux vaut prévenir que guérir!
Des analyses sont effectuées régulièrement de façon à contrôler la qualité de nos produits à base de viandes crues Karnivor. L’absence de salmonelle dans nos produits fait partie de nos analyses régulières. Nos viandes sont exemptes de contamination à la salmonelle et autres pathogènes.
Le respect des règles d’hygiène et de la chaîne de froid est observé afin de minimiser les risques de contamination dans notre usine.
Pourquoi les vétérinaires sont-ils si réticents à encourager l’alimentation à base de viandes crues pour votre animal, chien ou chat, et cherchent à vous dissuader en parlant de salmonelles? En 2010, le gouvernement du Québec a mis en place la nouvelle loi sur les produits alimentaires. Nous conseillons aux consommateurs de n'acheter que de la nourriture à base de viandes crues comestibles fabriquées au Québec d'un fabricant détenant un permis en règle. LIRE LA SUITE
Pourquoi les vétérinaires sont-ils si réticents à encourager l’alimentation à base de viandes crues pour votre animal, chien ou chat, et cherchent à vous dissuader en parlant de salmonelles? Dans ce texte nous discuterons de la réglementation.
Afin de comprendre le point de vue de ces spécialistes de la santé animale, il faut comprendre la loi sur les viandes crues.
La réglementation Québécoise
En 2010, le gouvernement du Québec a mis en place la nouvelle loi sur les produits alimentaires. Grâce à cette nouvelle règlementation, il devenait légal en vertu de la loi Québéçoise de pouvoir mettre en marché des aliments crus pour les chiens et pour les chats. La pierre d’assise de cette nouvelle règlementation, c’est que les viandes crues et les autres ingrédients qui entrent dans la composition du repas cru de votre animal, doivent obligatoirement être de NATURE COMESTIBLE. Nous conseillons aux consommateurs de n'acheter que de la nourriture à base de viandes comestibles conformément aux lois provinciales du Québec. Les consommateurs ont le droit de demander d'où proviennent les produits alimentaires qu'ils achètent.
Ceci est d’une importance capitale. À ce stade, vous devez comprendre que les ingrédients qui entrent dans la composition des autres produits transformés (croquettes, cannes de conserve ou autres) n’ont pas à être de nature comestible. En effet, comme il y a une cuisson d’impliquée dans le processus de fabrication du produit fini, on considère que la cuisson entraine une ‘’stérilisation’’ des matières premières, donc des bactéries qu’elles peuvent potentiellement contenir. Du coup, grâce à la cuisson, on considère offrir au consommateur des produits stériles, donc sécuritaires pour le manipulateur.
Depuis 2010, pour les permis délivrés au Québec par le MAPAQ (Ministère de l’Agriculture des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec), toutes les matières premières qui entrent dans la fabrication des produits crus destinés à la vente en boutique doivent être comestibles. Ceci signifie que les viandes, légumes, fruits et autres ingrédients que nous mettons doivent être des ingrédients comestibles. Je me permets de répéter cette condition et de souligner ici, que les produits crus congelés fabriqués au Québec sont fabriqués à l’aide de matières premières qui surpassent n’importe quel produit alimentaire industriel transformés (croquettes et conserves) fabriqué en Amérique du nord, parce que l’utilisation des matières premières composant un aliment cru y est encadrée. L’industrie des produits transformés n’encadre pas la provenance des matières premières, on peut donc y retrouver de tout et du n’importe quoi.
Pour un vétérinaire ne connaissant pas cette règlementation Québécoise en vigueur depuis 2010 et ayant en tête que les viandes crues contenues dans un aliment congelé vendu en boutique sont de même nature que celles qui entrent dans la composition des aliments industriels (croquettes et autres) soit NON COMESTIBLE, il est évident qu’il sera réticent à l’idée de transférer votre animal à l’alimentation crue. Les viandes non comestibles entrent dans la fabrication des croquettes et des cannes, c’est la manière de faire pour recycler ces ressources alimentaires. Du point de vue d’un professionnel à qui on demande l’opinion sur l’alimentation crue, ayant comme référence l’utilisation de viandes non comestibles dans la fabrication d’aliments pour chiens et chats, il n’a pas d’autres choix que d’émettre de sérieuses réserves. Dans les faits, il en va tout autrement, puisqu’il nous est interdit d’utiliser des viandes non comestibles.
Les viandes non comestibles (Article 7.1.1 Règlements sur les aliments) qui sortent d’un abattoir ou d’une usine de découpe sont des viandes déclassées pour diverses raisons (santé suspecte de l’animal abattu, fièvre, blessures, etc). Les carcasses chaudes retirées du circuit sont directement placées dans les bacs de viandes impropres à la consommation humaine. Les carcasses chaudes, empilées les unes par-dessus les autres prennent du temps pour refroidir dans ces grands bacs de 1 m3, laissant libre court au développement intempestif des bactéries, heureuses de pulluler. ‘’Je le répète, ces viandes sont interdites d’utilisation dans les produits crus que nous fabriquons. Par contre elles sont utilisées dans la confection de la nourriture industrielle transformée. ‘’Article 7.1.9. Destination des viandes non comestibles: Les viandes non comestibles doivent être détenues ou utilisées exclusivement pour l'alimentation animale, pour une utilisation autre que la consommation humaine ou pour un usage industriel autre que celui relié à l'industrie de la consommation humaine. http://www2.publicationsduquebec.gouv.qc.ca/dynamicSearch/telecharge.php?type=3&file=/P_29/P29R1.HTM ‘’.
Chaque équarrisseur est dans l’obligation d’obtenir un permis du MAPAQ pour avoir le droit de produire. Il en va de même pour les abattoirs, les restaurateurs, les usines de transformation, etc. Au permis se rattachent un numéro et des conditions. Par exemple notre numéro de permis est le PG-017. Le PG signifie Préparation Générale, ce numéro est imprimé sur tous nos emballages. Concernant les conditions, voici ce que notre permis indique :
‘’CONDITION : Limite à la fabrication de repas de viandes crues et autres aliments pour animaux domestiques. Les viandes, aliments et autres ingrédients doivent être de nature comestible. La fabrication doit avoir lieu dans un établissement distinct de celui dédié aux viandes non comestibles, et distinct de celui dédié aux aliments destinés à la consommation humaine. De plus, ce lieu ne peut être attenant à un établissement de viandes non comestible. ‘’
Tout équarisseur qui n’a pas cette condition d’inscrite sur son permis, ne peut vendre des aliments ou viandes crues aux particuliers. Alors même si il est écrit que les viandes proviennent d’une usine sous inspection fédérales, si il n’est pas faite mention que les viandes sont comestibles, méfiez-vous et informez-vous. Il en est ainsi parce qu’il utilise pour ses approvisionnements des viandes non comestibles. Afin de déterminer quel genre de permis votre fournisseur d’aliments complets crus ou votre fournisseur de viandes crues détient, il vous suffit de vous rendre sur le site du MAPAQ à l’adresse suivante https://web.mapaq.gouv.qc.ca/bak/ListeEtablissements/Index.cfm?CFID=256286&CFTOKEN=15922491&& et d’y sélectionner atelier d’équarrissage à la rubrique nature du permis, et ensuite vous cliquez sur la région administrative correspondante à la région où est localisé votre fournisseur. Vous serez en mesure d’identifier le permis de votre fournisseur et les conditions qui s’y rattachent, s’il y en a.
Les viandes non comestibles sont par définition des viandes à haut niveau de risque pour la santé publique, c’est pourquoi au Québec elles sont interdites de vente aux particuliers. Les viandes non comestibles en plus d’être composées de viandes déclassées, ne sont pas gérées en respectant la chaîne de froid. C’est entre autre une des raisons pour laquelle vous payez peu cher un bloc de viandes, par exemple (12$ pour 20 kg).
Si vous décidez de vous approvisionner directement dans ces ateliers d’équarrissage en viandes non comestibles, où dans un des nombreux points de ventes sur la route qui vous sont offerts (organisés par des personnes ça et là partout à travers la province via les réseaux sociaux et payé comptant sans facture et sans taxes! Merci Beaucoup Monsieur l’équarrisseur…mais au fait, comment remplissez-vous votre registre de ventes pour la traçabilité des viandes non comestibles ? Ah oui, j’oubliais de mentionner que vous élevez des animaux à fourrure pour justifier la disparition de volume de viandes), et bien c’est à vos propres risques, celui de votre famille et aux risques de la santé de votre animal. Les commerces qui vendent ces blocs dans leurs locaux sont tout aussi irresponsables par rapport à la santé publique.
Depuis toujours, ces viandes sont autorisées de vente pour les chenils, et c’est surtout les chenils de chiens de traîneaux (et parfois les chenils de chiens de chasse) qui avaient l’habitude de s’approvisionner chez ces équarrisseurs. Ces viandes sont depuis toujours également utilisées pour alimenter les animaux à fourrure (visons et renards). Ces mélanges de viandes ne sont pas prévus pour entrer dans la cuisine des gardiens de chiens et de chats de Monsieur et Madame tout le monde. Ces blocs sont également produits afin d’être vendus aux entreprises qui vont fabriquer des farines de viandes, donc qui vont les cuire et les déshydrater. Par la suite, ces farines servent de matières premières pour les moulées et la nourriture en conserve (Article 7.4.16 des Règlements sur les aliments).
La réglementation Canadienne et des autres provinces
La réglementation Canadienne diffère de la réglementation Québécoise. En effet le Canada permet l’importation d’aliments à bases de viandes crues non réglementées, c’est-à-dire composées de viandes non comestibles pour êtres humains.
Dans les autres provinces Canadiennes, il faut se référer à l’équivalent du MAPAQ afin de savoir à quoi sont tenus les fabricants d’aliments crus congelés concernant l’utilisation des viandes dans leurs recettes. Donc si les autres produits Canadiens vous intéressent, donnez-vous le droit de communiquer avec le ministère provincial qui a autorité en la matière et au fabricant pour avoir l’heure juste. En ce qui nous concerne, nous allons investiguer pour vous et nous vous reviendrons là-dessus.
La réglementation aux États Unis
De plus beaucoup des produits à base de viandes crues congelées proviennent des États-Unis. Dans ce pays, la loi et la règlementation sont encore à leurs tous premiers débuts et sont sous formes de recommandations seulement. Ce qui expliquerait facilement le nombre de rappels http://www.fda.gov/AnimalVeterinary/SafetyHealth/RecallsWithdrawals/default.htm . En d’autres mots, les fabricants de nourriture à base de viandes crues aux États-Unis ne sont pas obligés d’utiliser des viandes pour consommation humaine seulement, ils peuvent utiliser des viandes non comestibles dans leur produits à base de viandes crues http://www.fda.gov/animalveterinary/products/animalfoodfeeds/contaminants/ucm449501.htm et http://www.fda.gov/downloads/AnimalVeterinary/GuidanceComplianceEnforcement/GuidanceforIndustry/UCM052662.pdf . En tant que consommateur, il est de votre responsabilité de vous assurer de la provenance de vos ingrédients et de vos produits.
Ce sont les chiens et les chats alimentés de ces viandes crues non comestibles qui se retrouvent fréquemment dans les cliniques vétérinaires pour les problèmes de salmonelloses et je prévois que ce sont ces viandes qui entraineront prochainement des salmonelloses chez l’humain, et non les nôtres avec nos méthodologies de travail. Le phénomène de l’utilisation de la viande crue pour alimenter son chien prend certainement de l’ampleur, et l’attrait pour l’achat de viandes peu dispendieuses attire le portefeuille étiré par la récession économique et l’augmentation du coût des viandes.
Prévenir les risques en choisissant nos produits Karnivor
Donc, oui, le risque existe bel et bien, et les vétérinaires, professionnels de la santé animale n’ont pas la hurlue berlue lorsqu’ils vous affirment qu’ils observent des cas d’intoxication à la salmonelle dans leur clinique. Il y a des clients qui communiquent avec nous, après être tombés dans le panneau. C'est-à-dire après avoir alimenté leur chien de viandes non comestibles à l’odeur particulièrement anormale (quand ça sent mauvais même congelé, ça fait peur), et après avoir payé des frais vétérinaires pour sortir le chien de la salmonellose (ça c’est quand le chien est resté vivant). Croyez-moi, un chien ça peut en manger des bactéries, sa physiologie est conçue pour cela. Mais quand un chien développe une salmonellose au point de se retrouver en clinique vétérinaire, c’est que la charge bactériologique de la viande qu’il a consommé était démesurément élevée.
Vous n’avez certainement pas intérêt pour votre propre santé à manipuler ces viandes dans votre cuisine. Et c’est pourquoi la vente de ces viandes est autorisée pour les chenils et non pour les particuliers. Le gouvernement du Québec considère que les viandes non comestibles seront manipulées dans un endroit autre que la cuisine (garage, bâtiment extérieur spécialement aménagé, chenil), limitant ainsi les risques de contamination croisée avec vos surfaces de travail et/ou vos aliments.
Au Québec nous sommes une société distincte et avant-gardiste, le gouvernement du Québec n’est pas fou lorsqu’il oblige les entreprises comme la nôtre à respecter la condition d’utiliser des viandes et des ingrédients comestibles http://www.karnivor.ca/permis-equarrissage.php . Les aliments conditionnés chez nous présentent un faible niveau de risques pour la santé publique. Il en est ainsi parce que les animaux abattus ont été inspectés par des vétérinaires, et le traitement de leurs viandes a été réalisé en respectant la chaîne de froid du début à la fin du processus de transformation, limitant au minimum la prolifération bactérienne.
C’est le respect des normes de bonnes pratiques en usine qui permet de maintenir l’innocuité sanitaire d’un aliment qu’il soit pour humain ou pour un animal. Les produits finis, bien transformées représentent un risque moindre pour la santé publique lorsque les règles de l’art de la production sont respectées. De fait, les produits Karnivor sont équivalents en charge bactériologique à ce que vous retrouvez au comptoir des viandes pour votre propre approvisionnement. Il vous suffit alors de respecter les mêmes normes de manipulations sécuritaires que lorsque vous préparez vos repas avec des viandes crues.
Si vous avez des commentaires et ou des questions, n’hésitez pas à communiquer avec nous info@karnivor.ca .
Caroline Morin, Agronome
Présidente, Karnivor